mardi 19 mai 2015

Incroyable mère nature - Nouvelle Zélande


Dernière semaine au pays des Hobbits. Les paysages grandioses nous font toujours autant rêver.

Nous avons, tout d'abord, terminé notre découverte de l'île du Sud par sa pointe Nord Ouest appelée Golden Bay. Cette partie de l'île a la forme d'un kiwi (pas le fruit mais l'oiseau emblématique du pays qui est également utilisé comme surnom pour les néo-zélandais).


Ce qui correspond au bec de l'oiseau est une énorme bande de sable : le Farewell Spit (en français "isthme de Farewell"). C’est le plus long banc de sable de Nouvelle-Zélande, qui s’étend sur environ 25 km au-dessus du niveau de la mer et de 6 km sous l’eau. Il est fait de sable fin et se déplace vers l'Est.
Chaque année plus de 100 espèces d’oiseaux se donnent rendez-vous sur cette langue de terre. Environ 20 000 individus partent d’ici en automne pour leur migration annuelle en direction de la Sibérie et de l’Alaska. Nous avons aperçu qq espèces comme ces incroyables cygnes noirs.




Après un pique-nique sur un spot plutôt sympathique, nous sommes allées voir la réserve de plus près. Seule une petite partie est accessible au public. On n'en voit même pas le bout tellement elle est étendue.






La promenade nous a ensuite fait traverser la péninsule par les bois. De l'autre côté, une plage immense longée par des dunes nous attendait. Un vent à décorner un bœuf nous balaye le visage. Le paysage dégage un petit air de sud ouest français. Les jours clairs, il est possible d'apercevoir l'île du Nord.










La fin de la promenade passe de nouveau à travers les bois puis traverse qq champs de moutons.




Le soir, nous arrivons de nuit dans un backpack situé au milieu d'un bois. Nous sommes les seules clientes et l'orage éclate. Pas très rassurées, nous ne faisons pas les malignes à la frontale au milieu de la forêt. Nous nous escortons les unes les autres pour les missions cuisine, lessive, salle de bain et toilettes.

Les prévisions météos ne sont pas très optimistes le lendemain. Nous tentons quand même notre chance pour la magnifique randonnée dans la réserve d'Abel Tasman, en comptant sur la chance qui nous suit depuis le début. La magie opère. Au moment où le bateau taxi est venu nous chercher, la pluie s'est arrêtée et elle a repris à la fin de la rando sept heures plus tard. Merci bonne étoile, tu fais un taf d'enfer !

Quand je dis que le bateau taxi est venu nous chercher, c'est un bien grand mot. En fait, le bateau nous attendait sur sa remorque à terre. Nous avons dû monter à bord puis enfiler nos gilets de sauvetages, toujours à terre. Petite sensation de ridicule... qui est vite passée lorsque le tracteur au bout de la remorque s'est mis en route. Après une petite traversée de village bien sympathique, nous avons atteint la plage. La mise à l'eau du bateau, s'est passée de manière très fluide toujours avec nous dessus. Notre pilote, à son poste depuis le départ, a alors mis les gaz. Scène assez surréaliste donc qui nous a bien fait rire.

Le bateau longe la réserve et nous dépose 20 km au Nord. Les paysages sont très très beaux.

L'idée est ensuite de redescendre au point de départ à pied. Il faut en général 7-8h. Il est déjà 11h et la nuit commence à tomber vers 17h30-18h. Il ne va donc pas falloir traîner. Nous sommes à priori les seules à tenter le coup. Les autres ont réservé un autre bateau taxi pour venir les chercher à mis chemin.

Lorsque nous amarrons, la marée est basse. Le bateau ne parvient pas à nous déposer complètement sur la plage. Nous voilà donc à tremper les jambes jusqu'aux genoux pour rejoindre la plage. L'eau est bien fraîche, ça réveille. Ce que nous ne savons pas encore, c'est que nous goûterons un peu plus à la fraîcheur de l'eau qq heures plus tard.

Cette première baie, appelée Bark Bay est très jolie. Une rivière sillonne à travers le sable et vient se jeter à la mer.

Nous passons ensuite côté jungle. Le chemin de rando a été construit à flanc de montagne afin de permettre aux promeneurs d'apercevoir la mer et de longer certaines baies. C'est magnifique.



Après deux heures de marche, nous arrivons à Torrent Bay. A partir de ce point, il faut choisir entre le chemin "marrée basse" de 40minutes ou le chemin "marée haute" de presque deux heures. La marée est montante depuis bien 3h30. La première option est risquée mais nous croisons un couple qui vient de traverser. Nous nous lançons. Au début pas de souci. Seules de petites rivières sont en train de se former dans la baie. Il suffit donc d'enlever ses chaussures. Seulement un quart d'heure plus tard, nous nous retrouvons face à une rivière bien plus large et certainement profonde. Lucie se lance à un endroit où des canards semblent avoir pied. Le niveau d'eau atteint le haut de ses cuisses. Nous avons donc tombé le pantalon !








Nous venons de gagner un sacré paquet de temps. C'est donc sereinement que nous nous arrêtons pour le pique nique sur une très jolie plage de Torrent Bay.



Les dernières heures de marche traversent une forêt dense et de nombreuses rivières (avec des ponts cette fois-ci...). Nous arrivons peu avant que la nuit tombe. La lumière du crépuscule illumine les côtes de ses belles couleurs.







Nous bouclons le 20ème km sous la pluie qui nous accompagnera une bonne partie de la route jusqu'à Nelson.

Au petit matin, le temps est mitigé. Nous longeons à nouveau les bras de mer des fjords Pelorus afin de rejoindre Picton où le ferry nous attend pour passer sur l'île du Nord. Les paysages de Fjord sont toujours aussi magiques.

La vue est d'autant plus belle depuis le ferry.
Le principe d'un fjord est un peu compliqué mais en gros, il s'agit d'une vallée érodée par un glacier avançant de la montagne à la mer qui a été envahie par la mer depuis la retraite de la glace. L'aspect typique d'un fjord est celui d'un bras de mer étroit, plus ou moins ramifié, aux côtés très escarpés (merci Wikipedia).




L''île du Sud est traversée par une chaîne montagneuse (les Alpes du Sud) et à ses deux extrémités se trouvent des fjords dont les Milford Au Sud, que nous avons eu la chance de visiter la première semaine.

C'est sur ces magnifiques paysages que nous concluons notre séjour sur l'île du Sud. Nous n'aurons pas chaumé. Tous les repères que vous voyez sur la carte ci-dessous correspondent aux lieux que nous avons visités en 17 jours.

Nous sommes donc passées de l'autre côté mercredi. Le point de chute s'appelle Wellington. Première vraie grande ville que nous voyons en Nouvelle-Zélande. Il s'agit surtout de la capitale du pays (j'avoue qu'avant de faire ce voyage je pensais que c'était Auckland...). Nous y resterons deux jours sous une pluie presque continue. Nous l'apprendrons plus tard, mais de grosses inondations ont d'ailleurs eu lieu pendant notre séjour, empêchant notamment les trains de circuler.

Nous en avons donc profité pour visiter le musée avec ses deux attractions phares: un simulateur de tremblement de terre dans une petite maison en bois (cela doit être beaucoup plus impressionnant en vrai) et un calamar géant dans le formol (je n’aimerais pas trop le croiser en plongée celui-là... Vous savez, c'est celui qui joue dans vingt mille lieues sous les mers. Un monstre dont raffolent les baleines sperme). C'est également ici que se trouve la plus grosse collection d'os marins au monde: dauphins, phoques, orques, baleines, une vraie soirée Halloween des fonds marins. Il y a notamment un squelette entier de baleine sperme assez impressionnant.
L'exposition sur les Maoris, nous a également permis de connaître l'origine et la signification du fameux Haka.

Les influences Maoris sont encore très présentes dans le pays. Beaucoup de villes ont une sonorité Maori et de nombreuses tribus pratiquent encore les coutumes ancestrales.

Avant de quitter Wellington, nous avons profité d'une accalmie de pluie pour nous rendre au sommet du Mont Victoria et profiter de la vue sur la ville. Pour les amateurs de rugby à XV, le Westpac Stadium est situé au bord de l'eau et de nombreux terrains sont éparpillés dans la ville.




Nous longerons ensuite la côte et y croiserons notre dernier phoque bien endormi sur son rocher ainsi que la sépulture géante du premier ministre qui, à l'époque de la première guerre mondiale, a envoyé tous les hommes du pays au front en soutien à l'armée anglaise. C'est ainsi que près de 20000 néo-zélandais (sachant qu'ils étaient 1 million à l'époque) ont perdu la vie dans une guerre qui se passait si loin de chez eux... Vu la taille de la sépulture, ils ne sont pas rancuniers les Kiwi !





La raison principale de notre passage sur l'île du Nord est une des plus belles randonnées du monde. Celle qui traverse le Parc National de Tongariro et ses cinq volcans dont certains sont encore en activité. Le Parc est situé au centre de l'île, à mi chemin entre Wellington et Auckland. La région est également parsemée de lacs dont celui de Taupo. Ce dernier représente un très gros danger pour la planète et ses résidents car il s'agit d'un cratère inversé qui le jour où il explose pourrait être à l'origine d'une nouvelle aire glacière et donc faire disparaître la plupart des êtres vivants. Sympa non?

Les prévisions météo n'étaient pas très optimistes. Nous avions déjà repoussé de deux jours la rando à cause du mauvais temps. Notre dernière chance de la faire était dimanche, soit la vieille de notre départ de Nouvelle Zélande. Sachant que le parc national est à 4h de route d'Auckland et que la rando dure entre 7et 9h. Nous comptons sur notre âme de warrior pour nous donner l'énergie nécessaire ;-)

Nous avons donc décidé de nous installer à Turangi, au Nord du parc, histoire de nous rapprocher d'Auckland et de notre plan de secours: les sources d'eau chaude de Roturoa. L'auberge de jeunesse, tout comme son propriétaire, est très originale. De nombreuses caravanes peintes de toutes les couleurs sont garées dans le parking et servent de chambre d'hôtes à ceux qui le souhaitent. Nous arrivons tard, le propriétaire nous attend avec un chocolat chaud (lui est au Whisky...). Il vit ici avec sa famille. Le salon est commun et recouvert d'affiches du Seigneur des Anneaux.

Samedi matin, nous partons à l'office du tourisme nous renseigner pour la rando. Ils nous expliquent que la région vient de connaître deux semaines de mauvais temps, que le parcours est donc enneigé, que le vent souffle encore fort au sommet et donc, il n'est pas possible de faire la traversée du parc sauf avec un guide. Les navettes ne fonctionnent soit disant pas car il serait trop risqué d'envoyer des marcheurs seuls. Nous décidons donc de jouer la sécurité et de faire appel à un guide.

Nous profiterons du samedi pour faire une petite balade de mise en jambe autour d'une belle rivière à truite (autre spécialité de la région avec, du coup, la pêche à la mouche) suivi d'un déjeuner au bord du fameux lac Taupo dont l'activité volcanique est visible grâce aux rivières d'eaux chaudes, parfois même bouillantes qui s'écoulent dans le lac. La ville de Taupo contient d'ailleurs de nombreux spas et thermes. Peut-être même que les habitants ont l'eau chaude gratis... Ils pourraient en tous cas.

Au loin, le ciel s'éclaircit et laisse enfin apercevoir les fameux volcans du Tongariro. 










Le soir, ce sera repas des sportifs (cette bonne vieille assiette de pâtes) et au lit pour tout le monde.

Le réveil sonne à 6h. Nous avons rendez-vous avec notre guide à 7h30 au camp de base situé à vingt minutes de notre backpack. Il s'appelle Sam. Il a 26 ans et guide depuis 5 ans. Il a bien dû faire la traversée du parc 300 fois, le connait donc comme sa poche et partagera ses secrets tout au long du trajet. C'est d'ailleurs le seul gros avantage d'avoir pris un guide car en arrivant nous croisons de nombreuses navettes (vous savez celles qui ne devaient pas fonctionner, raison pour laquelle nous avons pris un guide...) et les marcheurs sont nombreux. A qq endroits c'était limite l'autoroute. Pourtant, nous sommes en saison basse et seule 200 personnes font la rando en même temps que nous contre 3000 en saison haute avec un record à 5000 marcheurs en une journée (l'enfer !). Ils songent seulement à mettre des quotas...

Sam nous fournit également des chaussures de rando, un piolet et des crampons au cas où il y aurait vraiment trop de neige. Personne n'a vu le sommet depuis plusieurs jours donc c'est l'inconnu de l'aventure.

Un bus nous emmène au départ. Les points de vue annoncent déjà une journée d'exception !



Nous partons de Mongatepopo situé à l'ouest du parc à 1100m d'altitude. La première partie est assez plate puis monte doucement en suivant le lit d'une rivière jusqu'au Soda Springs (sources Soda). Pour la petite histoire, un guide en buvait l'eau tous les jours jusqu'à ce que son état de santé montre des signes de faiblesse. Il a fallu un petit moment aux médecins pour comprendre que les raisons étaient les taux élevés en ions de ces charmantes petites sources. Elles sont en revanche inoffensives pour la gent féminine qui élimine les ions naturellement grâce à leurs règles (comme quoi c'est utile parfois !).
Le ciel est parfaitement clair, nous permettant d'apercevoir  le magnifique Mont Ruapehu (gros spot de ski néo-zélandais) et le cône parfait du volcan Taranaki.



Le chemin continue à grimper sur une ancienne coulée de lave. La pente est un peu plus raide puisque l'on passe de 1400 à 1600 en quelques km. Les vues sur la vallée et la campagne alentour sont très sympas. Nous atteignons ensuite le cratère sud. Le sommet du Mont Ngauruhoe est caché sous la brume. Certains marcheurs tentent quand même l'ascension. Nous poursuivons notre chemin.






Le cratère est immense et recouvert d'un merveilleux manteau blanc. Cela fait plaisir de retrouver la neige (n'oubliez pas que nous n'avons pas eu d'hiver, nous !). D'autres marcheurs la voient pour la première fois. Vous n'imaginez pas les cris de joie qu'ils poussent.





Nous traversons le cratère tout plat de part en part avant d'atteindre la partie la plus abrupte de la rando. Celle qui grimpe une partie du "cratère rouge" avant de le contourner. La pente est raide et glissante. Les piolets nous servent de bâtons et ne sont pas de trop. A certains endroits, des câbles ont été installés pour aider à l'ascension. Le vent commence à souffler très fort et le froid à engourdir nos muscles. On en prend en revanche plein les yeux !




Arrivées au sommet du Red Crater (le plus haut point de notre rando:1856m), le mauvais temps s'est installé (incroyable la vitesse à laquelle le temps change). De là, part la marche jusqu'au sommet du Tongariro (qui est malheureusement sous les nuages). Cela ne vaut pas vraiment le coup vu les conditions météos, et puis nous manquons de temps. Nous poursuivons donc notre route. 



Un peu plus loin les lacs d'émeraudes apparaissent, cachés dans la brume. Nous décidons donc de faire la pause déjeuner à ce moment là, histoire de laisser une chance au brouillard de s'estomper.



Au début, nous prenons notre guide pour un fou. En effet, il décide de s'arrêter au sommet, là où l'exposition au vent est la plus forte. Mais il y a une astuce. Il est vrai que l'endroit où nous nous trouvons est le seul sans neige sur plusieurs dizaines de mètres. Il nous demande d'enlever nos gants et de toucher le sol. Il est brûlant. Nous posons donc nos fesses au sol et profitons de ce chauffage naturel pour la pause déjeuner. Nous ne nous éternisons cependant  pas non plus. Autant le bas du corps se réchauffe autant le haut se refroidit à la vitesse de l'éclair.

La descente du Red Crater est casse gueule. Cela nous permet de retrouver des semblants de sensations de ski. Les lacs d'émeraudes se découvrent progressivement. Quelques éclaircies viennent même raviver leurs incroyables couleurs créées par les minéraux des pierres volcaniques. L'odeur de souffre qui nous accompagne depuis le début est particulièrement forte à cet endroit. Mieux vaut ne pas y tremper ne serait ce qu'un doigt de pied !




Nous traversons ensuite Central Crater et la coulée de lave laissée par la dernière éruption du Red Crater. Ce dernier a, en effet, la particularité d'être à la verticale. D'où l'espèce d'énorme langue noire qui traverse la plaine sur laquelle nous marchons. Central Crater s'est avéré ne pas être du tout un cratère. Le nom est néanmoins resté le même.




Nous atteignons la dernière grimpette de la rando. D'en haut, la vue est encore plus sympa. On distingue bien le red crater et sa coulée de bout horizontale. 



Puis le chemin nous mène au magnifique Blue Lake situé à 1725m d'altitude. Ce lac est sacré. Il est interdit de s'y poser pour déjeuner ou même boire un coup.


Nous contournons le cratère Nord. Au sol, toujours et encore des coulées de lave plus ou moins anciennes. Depuis ce versant la vue est incroyable sur le lac Taupo, et le plus petit Rotoiara. Le Haka est né sur la petite île que l'on voit au milieu de ce dernier. 



D'ici, le cratère fumant du Tongariro est bien visible. Celui qui s'est formé il y a à peine 3ans lors des deux éruptions de 2012. La première a eu lieu en Août. Il faisait heureusement nuit car vu l'étendue des impacts de roches propulsées par l'explosion, il y aurait forcément eu des victimes parmi les marcheurs. Le plus impressionnant est l'impact laissé sur l'unique refuge du parc qui est resté fermé depuis. Le toit ainsi que les lits superposés et leurs deux matelas ont été perforés net. La roche est encore sous le plancher... Flippant !





En novembre, une deuxième éruption éclate en plein jour. Notre guide est d'ailleurs sur les lieux à 1km du cratère lorsqu'il explose. Il est donc aux premières loges. Il venait de dire à ses clients japonais que oui il y a toujours de la fumée qui sort de ce cratère et que cela ne veut pas dire qu'il va exploser. Et Bam ! Même si l'explosion était impressionnante et qu'un nuage de cendres de plusieurs km de haut a envahi le ciel, il s'agissait d'une éruption mineure qui a fait moins de dégâts que la première et surtout aucune victime malgré le nombre de marcheurs sur les lieux.
La même chose pourrait arriver à nouveau puisqu'il est impossible de prévoir les éruptions volcaniques. L'activité sismique ne se réveille souvent que quelques secondes avant l'explosion.
Les autorités ont malgré tout installé des gros spots à plusieurs endroits de la rando et il est demandé de faire demi-tour le plus vite possible s'il devait se mettre à clignoter. Vu la force de la nature dans ce genre de situation, ces spots semblent bien inutiles. On peut difficilement louper une éruption quand elle arrive...
Les scientifiques ont également tenté de mettre en place des conseils de sécurité. Ils recommandent par exemple de mettre son sac sur la tête pour se protéger des chutes de pierres. Je me demande s'ils sont venus voir sur place la taille des rochers qui ont été projetés sur plusieurs km. En gros, à part courir le plus loin possible du volcan et avoir de la chance, il n'y a pas grand chose à faire...


La fin de la rando descend en longeant les sources chaudes de Ketatahi. Elles sont malheureusement fermées au public car sacrées. Les Maoris les utilisent notamment pour soigner certains maux.
Les trois derniers km passent à travers bois et longent une rivière. Son lit a été détourné par la dernière éruption asséchant une cascade.




Les jambes se font lourdes. Nous marchons depuis près de 8h et sommes contentes d'arriver. Des bières bien fraîches nous attendent. Il paraît que c'est bon pour éviter les courbatures. C'est une excellente raison d'en boire !

Nous nous souviendrons longtemps de cette incroyable journée où la nature nous a montré sa puissance.

C'en est maintenant terminé pour la Nouvelle Zélande après trois semaines magiques.
Même si nous n'avons pas vu grand chose de l'île du Nord et qu'il y a de merveilleuses choses à voir sur les deux îles, celle du Sud restera la plus incroyable. Moins habitée, la nature prend toute la place et se montre sous son plus beau jour pour le plaisir des yeux et des jambes. Mais j'avoue que la dernière rando au milieu des volcans enneigés et armées de nos piolets, restera la plus insolite.

Comme j'ai pu le dire précédemment, je n'en ai pas fini avec ce pays et espère bien revoir certains de ces paysages un jour aux couleurs du printemps (oui maman je t'emmènerai avec moi cette fois ;-)

J'ai depuis rejoint un autre paradis. Surprise au prochain épisode.

Bisous.

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