mardi 28 avril 2015

Toujours au paradis: Lifou / Poé - Nouvelle Calédonie


Je reprends donc où je vous ai laissés, dimanche 19 avril, sur un ferry au départ de l'île des Pins. Nous quittions alors un coin de paradis pour en visiter un autre au doux nom de Lifou (Aflelou! Désolée depuis mon retour en territoire français j'ai retrouvé ma passion pour les jeux de mots...). 
Entre les deux, des amis de mon frère Charles nous ont gentiment accueillies pour une nuit à Nouméa. Nous avons même eu droit à un parmentier de canard. Merci Valérie et Maxime pour votre hospitalité et grande générosité. J'espère un jour pouvoir vous accueillir chez moi comme vous l'avez fait.

Le lendemain, retour dans le Betico 2, direction l'île de Lifou, la plus grande des îles de la Société. 2000 personnes y vivent dans 32 tribus.

La traversée est assez sport. Il faut avoir le cœur bien accroché ! Beaucoup de gens sont malades. La houle est assez forte et nous avons 9h de traversée. C'était limite mais nous avons tenu le choc !

Nous avons choisi cette île parce qu'elle est réputée pour ses spots de plongée. Nous avions donc en tête de nous installer au camping le plus proche de l'unique club de l'île avec lequel nous venions de booker deux plongées pour mercredi grâce à un employé du Betico 2 qui nous a prêté son téléphone. Le club se trouve à Easo, au Nord Ouest. Je vois le nom du village sur la portière d'une voiture en sortant du bateau. Le conducteur est le fils du proprio du camping. Parfait ! Il ne peut pas nous emmener tout de suite mais il nous fait monter dans la camionnette d'un membre de sa tribu qui nous emmène à destination.
Lifou est plus grande que la Martinique. Il nous faut bien 45 minutes pour atteindre le Nord.

Le camping est spartiate. Pas de cuisine, pas de vaisselle, et nous ne nous sentons pas vraiment bien accueillies. Nous devons quémander pour une casserole et deux fourchettes. Seul point positif, l'eau est chaude, luxe que nous n'avons pas depuis une semaine.


C'est aussi dans ce camping que nous rencontrons Julien, un Ardéchois en vadrouille depuis plus de deux ans. Il nous a bien sauvées avec ses allume-feux car vu le peu de bois à dispo et nos capacités à faire du feu nous n'aurions pas souvent mangé chaud. Même pour le café le matin, il fallait rallumer les braises. Il nous est plusieurs fois arrivé de rire en repensant à nous, quatre mois plus tôt, dans nos apparts bien douillets. Mais pour rien au monde, nous n'échangerions ce moment là. Nous étions une nouvelle fois installées face à une plage de rêve.


Le matin, nous sommes partis à vélo, à trois avec Julien. Première escale, la baie de Jinek et son aquarium naturel. Situé à deux pas du camping, cette baie est un spot merveilleux pour le snorkeling (appelé ici PMT pour Palmes, Masque, Tubas). La balade sous-marine commence au pied de l'escalier. Les coraux multicolores de toutes sortes forment des canyons, des grottes, des patates géantes. Et au milieu, l'on y trouve des centaines de poissons, des sèches, des bénitiers. Nous verrons même une tortue. C'est un des plus beaux sites de snorkeling que j'ai vu jusqu'à maintenant.











Après une bonne heure passée dans ce paradis sous-marin, nous sommes partis pour les falaises de Jokin situées à 10km au Nord. La balade en vélo est sympa. Elle traverse des petits villages, longe qq vanilleraies et une partie sillonne dans les bois.
Au bout de la route, la vue des falaises est à couper le souffle. L'eau est tellement claire que l'on distingue nettement les coraux malgré la hauteur. Le pacifique s'étend indéfiniment devant nos yeux. La magie opère au moment où je dis: "il ne manque plus que des dauphins". Un groupe de 5-6 dauphins apparaissent. Ils ne sont pas très  loin de la côte et joueront devant nous pendant bien 30 minutes. 




Nous pique-niquons devant ce formidable spectacle puis nous descendons la falaise, armés de nos masques et tubas, pour aller voir les récifs coralliens de plus près. Au bord, c'est assez abîmé. Il faut aller un peu plus loin pour commencer à voir de belles couleurs. C'était  définitivement plus joli dans l'autre baie. Nous décidons donc d'y retourner.


En chemin, nous visitons une vanilleraie. Un vieux monsieur un peu désorienté (alcool, herbe ou juste fatigué nous ne saurons jamais) nous fait la visite. Il nous explique que la vanille poussait sur l'île depuis longtemps mais que les locaux ne se sont rendus compte de sa rareté et donc de sa valeur que dans les années 60. Il s'est donc lancé dans la culture à ce moment là.

La vanille pousse sur une plante grimpante. Elle est ramassée en avril/mai puis bouillie dans un sac plastique troué. Si j'ai bien compris ce procédé fait remonter le sucre. Il faut ensuite la faire sécher au soleil pendant deux semaines. Il n'avait malheureusement pas de gousses à nous vendre. La cueillette n'avait pas commencé. Il attendait que la "province" leur envoie de la main d'œuvre.


De retour à l'aquarium naturel, une surprise nous attend. A peine dix minutes après notre immersion dans l'eau, un requin pointe blanche apparaît devant nous, à seulement quelques mètres. Il se faufile au milieu des coraux. Nous ne pensions pas en voir dans un endroit aussi peu profond. En même temps, il a de quoi se nourrir par ici...

A l'apéro, nous aurons droit à des maquereaux fraîchement péchés. Comme quoi, ils peuvent aussi être sympas au camping. L'une des filles nous apprend que son père est "petit chef". Hiérarchiquement, il y a le "grand chef" dont le rang se transmet de père en fils. Ensuite viennent les petits chefs qui sont choisis par le grand chef. Ils gèrent surtout les différends entre les membres des tribus, principalement les histoires de terres, qui sont finalement les seuls bien matériels auxquels les kanaks semblent vraiment attachés.

Mercredi la journée commence mal. Nous avions rendez-vous pour plonger à 7:30. Malheureusement le bateau est en panne. La sortie est donc annulée. Nous sommes super déçues. Nous plions donc nos tentes et partons pour le sud avec Julien, toujours en stop. Il nous faudra 1:30 et 3 voitures pour atteindre notre destination. La dernière voiture est celle d'Alex et Deborah. Lui, est formateur en informatique et vient régulièrement en Nouvelle Calédonie depuis 4 ans. Elle vient de la région parisienne et est en vacances chez sa tante à Nouméa pour qq mois. Ils se sont rencontrés par amis interposés et voyagent un peu ensemble depuis. Ils vont nous faire oublier nos plongées annulées. Tout d'abord, ils nous déposent au camping Hukekep situé sur la magnifique plage de Luengoni. Nous y restons un moment. La plage est vraiment incroyable. Dans l'eau, à quelques mètres de nous, plusieurs tortues se baladent.



Alex nous propose ensuite de reprendre la voiture et de nous emmener voir un endroit un peu secret: le cap des pins. Nous remontons donc à l'arrière de son 4*4. Après  qq minutes nous quittons la route pour un chemin de terre. Nous roulons une dizaine de minutes dans les bois jusqu'à ce qu'un gros pin nous barre la route. Il faut finir à pied. Le chemin nous mène à une antenne. Il faut maintenant trouver un repère dans les bois. Des morceaux de tissus sont accrochés à un arbre. C'est par là. Nous nous enfonçons dans la forêt de pins.
Un peu plus loin la luminosité s'améliore. Nous traversons un champ de Banyans. La végétation est de moins en moins haute. D'un coup, la mer apparaît en contrebas d'une énorme falaise faite d'anciens récifs coralliens. Le paysage est lunaire. Mieux vaut ne pas trébucher. Le sol est tranchant. Nous approchons du vide. Et là, des piscines naturelles se sont formées à flanc de falaise. Les vagues viennent s'éclater sur la roche et maintiennent les piscines remplies. Nous ne nous baignerons pas par peur du ressac. Mais nous resterons un bon moment fascinés par le spectacle.




Nous terminerons la journée sur notre magnifique plage de Luengoni. Il ne fait pas super beau mais cela apporte un contraste intéressant. 


Nous sommes super bien accueillies au camping. Agathe, la propriétaire, nous raconte un peu la vie du coin.
Cette fois c'est grand luxe. Nous avons droit à une cuisine toute équipée et un faré (petite maison en bois et feuilles de cocotiers) pour manger. Nous installons nos tentes au bord de la plage et terminons la soirée à discuter avec Julien.

Jeudi nous partons dans les traces de Nicolas Hulot découvrir les joyaux de Luengoni. 
Monsieur P. Noel (sans barbe blanche) nous accueille chez lui et nous raconte ce que nous allons y voir.
Nous rejoignons l'entrée d'une grotte en voiture. Elle se trouve dans les bois à 150m de la route principale. Le trou descend presque à pic dans les entrailles terrestres. Quelques dizaines de mètres plus bas, tu atteins un lac souterrain qui malgré le peu de lumière garde une couleur bleu turquoise. Tu t'immerges alors dans une eau un peu fraîche et cristalline.



Tu allumes ta lampe. Et là c'est festival ! Des stalactites recouvrent le plafond et des stalagmites viennent te chatouiller les pieds. Tu peux apercevoir des passages sous marins.
Des fils d'Ariane ont été installés. Mais mieux vaut être équipé de bouteilles car les tunnels sont long de 70 et 100m avant la prochaine poche d'air.
Nous avons vraiment l'impression d'être dans les entrailles de la terre. C'est impressionnant.
Malheureusement aucune photo n'a vraiment rendu.


Guénolé, un des touristes qui fait partie de notre groupe, se propose de nous emmener à la plage de Peng. C'est exactement ce que nous avions prévu. Décidément tout se goupille à merveille, d'autant plus que la météo un peu capricieuse le matin, semble s'améliorer. Nous partons donc, tous les quatre, découvrir la côte ouest. Une petite plage bien mignonne sera notre terrain de jeu pour l'après midi. Le snorkeling n'est pas top mais nous y rencontrerons tout de même une charmante tortue.





De retour au camping, nous profitons encore de notre magnifique plage de Luengoni sous un ciel rayonnant puis nous offrons l'apéro à Guénolé pour le remercier de la journée. Nous avons trouvé un petit côte du Rhône au supermarché. Sans les cocotiers, la chaleur environnante, le sable blanc, l'eau turquoise... Non en fait on se sent pas du tout comme à la maison ;-)


Pour le dîner, nous avons décidé de goûter un plat traditionnel : le Bougna. L'équivalent existe dans de nombreuses îles du Pacifique, comme la Nouvelle Zélande ou la Polynésie, mais sous un autre nom et avec des spécificités locales.

En Nouvelle Calédonie, il s'agit d'un plat à base de poulet ou de poisson, d'ignames et de patates douces. Le tout est enroulé dans de la feuille de bananier. La tradition veut que tu enterres le tout dans le sable et que tu allumes un feu au dessus que tu alimentes pendant 3h. C'est Agathe qui nous le prépare. Il sera cuit au four. Rien d'extravagant mais très bon quand même.


Nous passerons le reste de la soirée à discuter avec Agathe. Sacrée bonne femme plein d'entrain, de bonne humeur. Et un humour !
Elle nous a raconté sa vie de famille. C'est partout pareil. Ici aussi il faut parfois savoir gérer sa belle mère, se tenir à l’écart d'un beau frère feignant,... Elle vient de Nouméa et a ouvert le camping pour s'occuper. La simple vie en tribu ne convient pas à tout le monde semble-t-il.

Nous avons abordé le sujet du statut des femmes. Elles gèrent définitivement la vie de famille. En revanche, elles n'ont pas trop leur mot à dire au sein de la tribu. Seul moyen de se faire entendre: glisser subtilement des messages à l'oreille de son mari qui les transmettra ensuite au reste de la tribu.

Elle nous a également fait réaliser à quel point tout tourne autour du mariage dans leur vie. Nous étions d'ailleurs en pleine saison des mariages et avons rencontré pas mal de locaux qui revenaient bien fatigués d'une de ces grandes célébrations.
Le mariage peut durer de quelques jours à plusieurs semaines. Tous les membres de la tribu participent et chacun a son rôle. Il y a les préposés au thé (ils sont plusieurs à se relayer car la boisson chaude est consommée en continu), ceux qui s'occupent de placer les invités, ceux qui servent, ... Chaque invité apporte quelque chose à manger pour un jour bien défini. Il n'y a pas d'invitation. Tout le monde peut se joindre à la fête. Ils prévoient en général de quoi nourrir 300-400 personnes. Cela doit être gargantuesque. Le plat classique est le bougna mais ils peuvent aussi sortir les mets de fêtes tels que la tortue et le crabe de coco.
Financièrement, le mariage est très onéreux, pour le marié et sa famille. Par exemple, Ses soeurs et ses cousines doivent payer la robe et le dessert. La mariée, elle a juste à profiter... Une vraie princesse! Il y a ensuite une sorte de redistribution car les nombreux  invités font tous "la coutume" le premier jour du mariage. Une partie de l'argent est notamment reversé aux jeunes mariés pour leur installation, et une autre à la mère de la mariée pour la remercier de la bonne éducation de sa fille. La mère peut alors décider de reverser une parte de ses gains aux amis qu'elle a invités. Bref, un vrai business ces mariages. Les sommes dépensées ont atteint de tels niveaux que les grands chefs ont décidé de plafonner les montants par personne.
Quand on sait le peu de monde qui travaille dans les îles, on se demande comment ils font. A priori, les mariages se prévoient au moins deux ans à l'avance et tout le monde met la main à la pâte(et au portefeuille), en tous cas du côté du futur mari.
Nous avons appris de nombreuses choses grâce à Agathe. Nous aurions pu passer des jours à l'écouter.

Vendredi, toujours en compagnie de Julien, nous avons quitté la merveilleuse île de Lifou. 

Après une derniére séance de snorkeling sur notre plage fétiche de Luengoni et une nouvelle rencontre avec une tortue (on ne s'en lasse pas..) nous avons quitté notre camping à pied. 




Nous avons parcouru les 30km qui nous séparaient du port, en stop.

La route est bordée de nombreuses maisons traditionnelles. Généralement, les gens vivent en famille avec leurs enfants, leurs parents et même parfois les familles de leurs frères et sœurs. Sur le terrain familial, il y a souvent une case et une maison en dur ou en taule. 


Après une bonne demi heure de marche en plein cagnard chargés comme des mulets, une voiture s'arrête enfin devant nous. Il s'agit de la plus petite des voitures que nous croisons. Nous voici donc entassés (mais soulagés) avec nos trois gros sacs et nos sacs à dos dans une C1. Cela nous a une nouvelle fois permis de rencontrer un homme super intéressant qui a presque toujours vécu dans le Pacifique et depuis 15 ans en Nouvelle-Caledonie. Il est associé dans une boite de conseil et audit spécialisé notamment dans les normes environnementales. Nous en avons donc profité pour lui poser plein de questions sur le respect des normes, la pollution industrielle et sur l'état de l'environnement en Nouvelle-Calédonie. Les principales industries sont dans le secteur minier. Une prise de conscience a eu lieu dans les années 80 et l'extraction de nickel se fait dans de bien meilleures conditions depuis. Malheureusement les stigmates de ces extractions intensives sont encore visibles sur Grande Terre (île principale de la Nouvelle-Calédonie). A part cela, rien d'alarmant à priori, et cela se sent. En même temps, il n'y a pas non plus énormément d'industries.

Le retour en Beticio est beaucoup plus détendu qu'à l'aller. La mer est plutôt calme.


Nous quittons Julien pour la nuit et retrouvons nos généreux logeurs Valérie et Maxime.

Samedi matin, Julien passe nous prendre avec ses deux amis Virginie et Benoît qui vivent ici depuis un an et demi. Ils nous emmènent en week-end à Poé à deux heures au Nord de Nouméa, nous permettant de découvrir un petit bout de la grande terre. Encore une fois tout se goupille à merveille ! Nous remplissons la benne du pick up de nos sacs et victuailles pour deux jours puis nous prenons la route. L'intérieur des terres, très montagneux et très vert, est également magnifique. C'est différent des îles périphériques. On sent que celle-ci est plus grande, plus dense. Mais toujours pas de constructions excessives.
Nous passons dans la région des cowboys. La zone est plutôt peuplée de Caldoches, noms donnés aux descendants blancs des bagnards envoyés par la France jusqu'à la fin du XIXe. Les Kanaks constituent le peuple autochtone de l'île. De nombreux haras longent la route et par ci par là, des vaches broutent au milieu des cocotiers.

Le camping est situé au bord de la très jolie plage de Poé. Nous nous installons sous un énorme Banyan puis partons découvrir les fonds marins du coin. Les coraux sont un peu éloignés de la plage nous louons donc des kayaks et un paddle pour nous y rendre. Nous passons deux bonnes heures dans l'eau. Les coraux sont très beaux et la faune est riche. 




La session se terminera en beauté en compagnie de cinq requins pointes noires. A ce moment là, Céline et Virginie sont sur les kayaks. Je suis avec les deux garçons dans l'eau. Très vite, Benoît remonte sur le canoé. Julien ne fait pas le malin non plus. Quand Céline lui demande s'il veut sa Go Pro il refuse. Il nous dira plus tard qu'il ne se sentait pas de tendre le bras en direction des squales. D'ailleurs au bout de quelques minutes, je voulais lui demander un truc mais il avait disparu. Je ne voyais plus que la quille du paddle et le dessous des deux canoés. Je me retrouvais donc seule au milieu des requins. Ce sont des requins de récifs. Ils ne se nourrissent que de crevettes et petits poissons. Ils ne représentent donc pas vraiment de danger pour l'homme, sauf peut-être à l'exciter avec de la nourriture. Mais je comprends, c'est impressionnant et ni le cinéma, ni les médias n'aident l'homme à se sentir serein au milieu de ces magnifiques poissons. 
Bref, nous nous souviendrons surtout de la vaillance des garçons et ce moment nous vaudra un bon fou rire le soir au barbecue.

Le lendemain nous partons en balade en bord de mer. Notre parcours passera par le rocher du bonhomme, 




traversera la roche percée


et atteindra plusieurs points de vues sur la Baie des tortues. Il est très facile de comprendre d'où vient le nom. Nous en avons vu une dizaine.







Après une pause baignade sur une plage, un pique-nique sur une autre, un peu de snorkeling, nous avons rebroussé chemin. 

Et là, depuis le haut d'une falaise, la star du coin est apparue dans la baie. Une espèce rare que j'avais eu la chance de rencontrer en Egypte l'an passé. Au début, je l'ai prise pour une grosse tortue, puis j'ai vu sa tête, puis sa queue. C'était bien un Dugong, cette magnifique vache des mers. La semaine aura été riche en rencontres sous-marines !

Le week-end s'est terminé avec une dernière session de snorkeling avec Julien. Comme quoi l'aventure de la veille ne l'a pas traumatisé ;-). Nous ne retrouverons pas nos amis pointes noires mais nous croiserons tout de même une raie. 

C'est ainsi que s'est terminé cet incroyable séjour en Nouvelle Calédonie.
Un grand merci à Julien pour cette superbe semaine en ta compagnie. Merci également à Virginie et Benoît de nous avoir si gentiment acceptées dans ce super bon plan de week-end. 

Nous avons passé une dernière nuit sur Nouméa avant de prendre notre vol pour la prochaine destination qui est tout aussi excitante: la Nouvelle-Zélande.

Après la Birmanie, la Nouvelle Calédonie est le deuxième pays où je me dis que je reviendrai. Deux semaines ne m'ont permis de découvrir qu'une infime partie de ce pays si intrigant par son mode de vie et si unique pour ses paysages. Ce n'est donc qu'un au revoir.

La Nouvelle-Calédonie sera-t-elle encore sous protectorat français à mon retour? Réponse en 2018 où un dernier référendum doit en décider. Les statistiques penchent pour le non à l'indépendance. Affaire à suivre donc.

L'aventure continue et on a ressorti les polaires. Vous en saurez plus dans qq jours. 

Plein de bisous de hobbit.