mercredi 6 mai 2015

En pleine nature - Nouvelle-Zelande


Après le choc culturel, nous vivons un véritable choc climatique. Le thermomètre est passé de 25-30 à 3-10 degrés en seulement qq heures de vol. C'est génial ! Nous avons aussi droit à nos saisons. Ici c'est l'automne.
Cela nous a permis de pouvoir enfin changer de garde robe.. Rangés les maillots de bain, les shorts et les robes. A nous les pantalons, les polaires et les écharpes. Bienvenue en Nouvelle Zélande !

Après une petite escale à Sydney (photo preuve à l'appui), nous sommes arrivées vers 23h, à Christchurch: deuxième ville du pays située sur la côte Est de l'île du Sud. C'est sur cette île que nous comptons passer le plus de temps. Les paysages y sont les plus grandioses et diversifiés. 


Les Neozelandais sont réputés pour leur grande gentillesse. Nous sommes effectivement au pays des Bisounours. Nous le vérifions dès l'atterrissage. Notre chauffeur de navette est adorable. Il redouble de petites attentions.

Ici les auberges de jeunesse s'appellent les "backpackers" car ils sont nombreux à venir visiter ce magnifique pays en sac à dos. Comme l'Australie, il est facile d'obtenir un visa de travail d'un an permettant de faire des petits boulots afin de financer le périple. Il faut en revanche avoir moins de 30ans. Je sais que l'on fait beaucoup plus jeune mais c'est la date de naissance qui compte ;-) ce sera donc pour une autre vie. Nous comptons rester trois semaines. C'est déjà mieux que rien.

Après une bonne nuit en backpack, nous partons visiter Christchruch. Cette ville a été sérieusement endommagée par un énorme tremblement de terre en 2011, où près de 200 personnes ont péri et 2000 ont été blessées. C'est aujourd'hui un énorme chantier. Les stigmates de la catastrophe sont encore visibles sur de nombreux bâtiments, notamment la cathédrale.


Nous partons à pied. Notre quartier, collé au centre ville, est très mignon. On se croirait dans une petite bourgade anglaise composée principalement de maisons individuelles. Une dame au volant d'une voiture, s'arrête au feu devant nous, baisse sa vitre et nous dit: "have an amazing day ladies". Nous restons sans voix. C'est tellement gentil. Nous imaginons la même scène chez nous et en concluons que cette brave dame y aurait été prise pour une folle. Nous repartons avec le sourire.



Petit plaisir simple, nous prenons le petit déjeuner dans un vrai café super chaleureux.
En sortant, un tram ancien s'arrête devant nous. Un écriteau indique "city tour". Nous grimpons à l'intérieur afin de nous renseigner et nous voila parties pour un tour de la ville de 50 minutes. Le chauffeur est également notre guide et nous raconte l'histoire de la ville à travers ses bâtiments. Il ne cesse de répéter à quel point Christchurch est agréable à vivre.



Elle le sera certainement dans qq années, quand les travaux seront terminés. On sent cette volonté de reconstruire une ville dynamique notamment à travers la créativité dont font preuve les architectes. Un quartier a, par exemple, été entièrement réalisé avec  des conteneurs. Le rendu est super ! Nous y avons d'ailleurs déjeuné.







Nous sommes ensuite reparties pour l'aéroport, en bus cette fois-ci. Le chauffeur nous explique que si nous descendons un arrêt avant l'aéroport nous économisons 5$. Sympa!
Nous avons une mission: trouver un bon plan voiture de location. Suite aux recommandations de l'employé de notre backpackers, nous nous rendons au bureau de "rent a dent" (littéralement "loue une poubelle" !). Le mec qui s'occupe de nous est incroyable. Il va tout faire pour nous aider. Il ira même jusqu'à nous emmener chez le concurrent pour être certain que nous ayons le meilleur prix. C'est ainsi que nous nous retrouvons avec une voiture plutôt confortable, qu'il faut ramener à Aukland (ce qui nous arrange puisque notre prochain vol part de là-bas) pour la modique somme de 10$ par jour.. Les vacances commencent bien. Le temps de préparer la voiture, notre cher Monsieur nous prêtera un autre véhicule afin que nous récupérions Lucie, ma copine qui vit en Polynésie, et qui va faire le road trip avec nous.
Vers 17h tout est prêt. Pas de temps à perdre. Nous prenons la route pour notre première étape: le lac Tekapo. Nous arriverons 5h plus tard après une pause pour dîner au bord d'une cheminée (!!!) dans un charmant restaurant situé à Pleasant Point (pays de Bisounours je vous dis!).

Le backpack est situé au bord du lac.
Il ne fait vraiment pas chaud. Nous sommes contentes de nous glisser sous d'énormes couettes et avons hâte de découvrir le paysage en plein jour.

Je ne sais plus quels mots utiliser car j'ai eu la chance de voir tellement de belles choses en 3,5 mois. Je vous laisse donc juger par vous même de la beauté de ce lac entouré de montagnes enneigées sous un soleil radieux.


Après le petit dej, nous partons faire la rando du Mont John qui longe le lac et grimpe au sommet pour une vue imprenable sur deux autres petits lacs et sur la chaîne de montagnes au nom si familier: les Alpes du Sud.




Nous trouvons le moyen de nous planter de chemin. A ce moment là, nous avons le choix de rejoindre le village par la route (soit 5km de bitume) ou monter plusieurs centaines de mètres à pic car nous pensons que le chemin que nous avons perdu se trouve de l'autre côté de la montagne. L'option bitume ne nous plaît pas trop. Nous voilà donc en train de couper à travers ce qui semble être un champ. De nombreux lapins sauvages se font la malle à notre passage. La pente est bien raide mais au bout de 30minutes, victoire! Le chemin de rando est en vue et l'observatoire aussi.




Il faut savoir que Tekapo est connu pour la pureté de son ciel. Il y a très peu de lumière qui vient du sol et l'atmosphère y est très pure. Il s'agit donc d'un des meilleurs endroits au monde pour observer les étoiles. Après ce que nous avons vu en Nouvelle-Calédonie, nous n'avons pas été subjuguées mais c'était tout de même très  beau.

Petit pique-nique au sommet pour nous remettre de nos émotions. Le vent souffle hyper fort, nous ne resterons pas très longtemps. Passage rapide au sommet puis nous redescendons.

La suite de la rando se termine dans les bois. Les couleurs de l'automne sont incroyables ici !




Nous prenons ensuite la route en direction du point culminant de la Nouvelle-Zélande: le Mont Cook. La route à elle seule vaut le détour. Elle longe notamment le lac Pukaki dont le bleu limite turquoise nous rappellerait presque les lagons de Nvle-Calédonie.



Le mélange de couleurs est incroyable. Au bout du lac, dans les nuages, on aperçoit enfin le Mont Cook. Il est très beau. Son sommet fait penser à celui du Mont Blanc. Les deux montagnes ont pratiquement la même taille puisque le Mont Cook culmine à 3754m.


Une boutique située au bord du lac vend du saumon élevé tout près d'ici. Nous nous régalerons au dîner ce jour là.

Pour arriver à notre prochaine étape, nous longeons donc le lac. En ligne de mire permanente, encore et toujours le Mont Cook. Magnifique !


Le village où nous comptons dormir, est situé en plaine, au milieu des montagnes. C'est vraiment dépaysant. Notre Backpackers est super chaleureux. On se croirait sans un chalet, au ski. Nous sommes biens !

La chance est toujours avec nous. Au réveil, un soleil éclatant illumine le paysage. Parfaite journée pour la rando de 3h dans la Hooker Valley. Une merveilleuse balade qui traverse la vallée jusqu'au pied du Mont Cook en longeant des glaciers et franchissant des rivières par des ponts suspendus.











Le réchauffement climatique a provoqué la fonte d'une partie du glacier qui s'est donc transformé en lac. C'est triste mais c'est beau ! En revanche, la couleur grise de l'eau ne donne pas trop envie de se baigner.


A la fin du chemin, nous regrettons de ne pas avoir prévu le pique-nique. Le spot est parfait: le Mont Cook, le glacier et son lac. 


Après cette très belle marche, nous partons pour le glacier Tassman, le plus long de Nouvelle Zélande, situé à 8km et dont le lac est connu pour ses icebergs. Le spectacle doit être bcp plus impressionnant en hiver avec les montagnes recouvertes de neige. A l'automne, c'est très minéral comme ambiance. Les Icebergs sont là. Il n'y en a pas beaucoup (à peine de quoi rafraîchir un Ricard) car nous sortons de l'été mais c'est tout de même impressionnant d'en voir de si près. Ils ont également été créés par la rapide fonte du glacier liée au changement climatique. Le tremblement de terre de Christchurch a accéléré le processus puisqu'un énorme bloc s'est décroché et est tombé dans le lac provoquant des vagues de plus de 3m. Il y avait des bateaux sur l'eau mais personne n'a été blessé.




On ne se rend pas compte mais les bateaux qui s'approchent des icebergs semblent minuscules à côté de ces énormes sculptures de glace. Les scientifiques prédisent la disparition totale du glacier dans 20ans.


Nous continuons notre route au sud. Après une escale à Twizel pour la nuit, nous partons pour Wanaka, petite ville balnéaire de 5000 habitants, située au bord du lac du même nom. En route, nous faisons un petit détour après avoir vu un panneau indiquant des falaises d'argile. Il y a apparemment peu d'endroits dans le monde qui présente ces formations géologiques. Une piste en terre nous mène aux falaises. Il faut passer deux portails dont le premier contient une boîte dans laquelle chaque visiteur doit payer une entrée de 2$. Même si le système est basé sur la confiance, il était tout de même précisé qu'une caméra surveillait l'entrée. A part sur des moutons, je ne vois pas où ils auraient pu l'accrocher la caméra..



Nous prenons ensuite nos quartiers à Wanaka. La balade qui longe ce dernier est magnifique, encore plus avec les couleurs de l'automne qui se reflètent sur l'eau.Tout est beau, tout est paisible.






Le soir, nos recherches sur la ville nous mèneront au cinéma. En plus de passer des films, le ciné de Wanaka est connu pour l'onctuosité de ses cookies fait maison. Nous avons laissé tomber l'idée d'un film. En revanche, nous nous souvenons encore des délicieux cookies qu'ils servent bien chaud. Un vrai régal ! Petite crise de gourmandise, nous repartirons également avec des popcorns tout frais.
Puis nous testerons le pub local où un jeune talent donnait un concert. J'y ai retrouvé Steph, une copine de voyage rencontrée en Australie 1,5 ans plus tôt. Elle et Tonio sont en vadrouille depuis 2,5 ans et viennent de bosser 3 mois à Wanaka. Ils ont d'ailleurs un peu trop fêté la fin de leur contrat la veille. Nous ne nous verrons que brièvement mais c'était rigolo de se retrouver ici. Bonne route les loulous !

Samedi, une sacrée journée nous attend. Nous avons prévu de grimper le Mont Roy. 8km de montée et 1200m de dénivelé. Avec les nombreuses pauses photos nécessaires devant ce paysage incroyable et le pique-nique, nous mettrons 4h à atteindre le sommet. Le chemin zigzague d'abord à travers un champ habité par de nombreux moutons. Ils ont d'ailleurs un sacré transit. Il fallait en plus slalomer autour de leurs excréments !




En prenant de la hauteur, il y a bizarrement  moins de crottes. Feignant les moutons ! La vue, elle, est de plus en plus incroyable. Le lac de Wanaka dévoile ses moindres recoins au fur et à mesure que l'on grimpe. Des sommets enneigés apparaissent à l'horizon.

Nous déjeunons au bout d'une superbe crête devant laquelle des parapentistes grenoblois s'élancent.





Nous avons repris des forces. Il nous reste encore les montées les plus raides. La rando se termine sur la crête du mont Roy et la vue est encore plus impressionnante. On aperçoit à peine la voiture en bas du parking ainsi que le chemin en zig zag qui nous a menées jusqu'ici.








Nous passons un petit moment en haut à discuter avec les qq backpackers qui ont fait le déplacement. Et puis je ne sais quelle mouche nous a piquées mais nous avons la grande idée de descendre en courant. Nous ne mettrons qu'une heure cinq à faire le chemin inverse. Nous sommes toutes fières en arrivant en bas. Ce que nous ne réalisons pas encore c'est que notre corps nous remerciera pendant plus de trois jours...

Nous décidons que nous avons bien mérité un cookie du cinéma puis nous reprenons la route direction Te Anau situé à 3h de route. Au programme dans la région: des Fjords et une des randonnées mythiques de Nouvelle-Zélande.

Comme nous arrivons un peu tard, une enveloppe nous attend au Backpack avec les clés de la chambre. Elle est adressée à Tamille Rolling.. Comme quoi nous n'avons pas encore parfaitement intégré l'accent Kiwi qui, je dois le dire n'est pas toujours évident !


Le lendemain, vu l'état de nos jambes, nous ne sommes pas mécontentes de ne pas avoir à trop marcher.
Seul un Fjord est accessible par la route: celui de Milford Sound. Les deux heures de route pour y aller, depuis Te Anau, sont magnifiques. A la sortie de la ville, tu commences par longer des élevages géants de moutons et de Lamas. En gros c'est le coin des pulls sur pattes. Tu rentres ensuite dans le vif du sujet, en longeant des rivières et des lacs puis en sillonnant à travers une jolie chaîne montagneuse (nous sommes presque au bout des alpes du sud). La route s'arrête au bord de l'eau. Un bras du Pacifique entre dans les terres dentelées. Canonissime !



La suite de la visite se fait en bateau. Dès les premières minutes un phoque apparaît dans l'eau. Il joue dans les vagues du bateau. Superbe !
La croisière dure deux heures. Elle longe la côte jusqu'à l'ouverture sur le Pacifique. Les paysages sont époustouflants. De nombreuses cascades, des sommets enneigés, et la magie des couleurs entre la roche et l'eau, nous laissent sans voix. Sur le chemin du retour, nous passons encore plus près des côtes. Et pour cause! Une colonie de phoques se dort la pilule. Incroyable!










Je serais bien restée les observer pendant des heures. Mais le bateau avance. Il fonce tout droit sur la falaise et s'arrête juste en dessous d'une cascade afin de finir de rafraîchir les quelques touristes téméraires restés sur le pont.

De retour à l'embarcadère, nous apercevons une nouvelle fois notre ami le phoque du début. Nous décidons donc de déjeuner sur le ponton situé juste devant son aire de jeu.


Deux petites balades nous permettront ensuite d'admirer le Fjord un peu plus longtemps.



Trois magnifiques oiseaux ont croisé notre chemin ce jour là dont un couple de Kea qui est un perroquet endémique de Nouvelle-Zelande.



De nombreux avions de tourisme nous ont survolées toute la journée. Nous sommes super tentées par l'expérience et décidons donc de tenter notre chance à l'aérodrome. Malheureusement, il n'y a qu'une piste et pas de bureau. Impossible de s'y prendre à la dernière minute. Tout s'organise depuis les grandes villes du coin. Dommage, le lieu s'y prêtait tellement !

Sur le chemin du retour, nous ferons une halte au Mirror Lake où les montagnes se reflètent parfaitement sur l'eau. Nous y croiserons une équipe de canards champions d'apnée. Le premier à avoir plongé nous a foutu la frousse. Il est bien resté une minute sous l'eau ! Nous le pensions perdu.


Le soir, Lucie nous prépare une délicieuse ratatouille accompagnée de magnifiques pièces de viande néo-zélandaise. Nous avons eu la bonne idée de prendre un cubi de Shiraz Australien pour parfaire le tout.

Nous avons trouvé un petit rythme de vie. Faire les courses est un vrai plaisir. Les cuisines bien équipées des backpack nous permettent de préparer de bons petits plats. Et surtout nous profitons d’être dans un pays producteur de vin pour nous faire des petits apéros comme à la maison.

Le problème du cubi c'est que c'est beaucoup plus gros qu'une bouteille. Nous nous sommes complètement laissées piéger.


Le lendemain, entre nos jambes complètement meurtries et la gueule de bois, nous ne faisions pas les malines. La rando de 10h qui était prévue s'est transformée en balade de 4h. Le Kepler track constitue l'une des grosses marches réputées de l'île du Sud. Elle se fait sur trois jours. Nous comptions faire le premier tronçon qui commence par une jolie marche en forêt au bord du lac de Te Anau puis grimpe dans les montagnes. Nous nous arrêterons au pied de la montagne.

Encore et toujours de belles couleurs, des champignons aussi bien dessinés que dans un épisode des Schtroumpfs, de beaux oiseaux, et cette odeur si particulière, la balade en forêt était largement suffisante pour se faire plaisir.






La route qui nous mène ensuite à Queenstown est de nouveau magnifique (je sais je me répète mais je vous jure ce pays est un condensé de beautés terrestres) notamment l'arrivée sur le lac Wakatipu au crépuscule.

La ville est aussi très agréable. Il semble que la Nouvelle Zélande ne soit faite que de villes balnéaires. Nous sommes contentes de retrouver un peu de monde car le reste du pays est vide comme si les hommes avaient décidé de laisser toute la place à la nature.


Queenstown est la ville du sport extrême, du sport d'hiver et des activités aquatiques. Du coup, de nombreux bars et restaurants se sont installés ici pour le plaisir des jeunes casse-cous. C'est super sympa comme ambiance.

Notre backpakers est énorme. Il peut accueillir 380 personnes ! Il propose le dîner gratuit tous les soirs, dans un restaurant tout proche. Nous l'avons tenté le premier soir. En gros, tu fais la queue pour obtenir une grande cuillère de plat du jour. Nous avons eu droit a un curry, certes délicieux mais la bouchée n'était pas suffisante, surtout après les efforts de la journée. Après ce petit encas, nous avons foncé au meilleur restaurant de burgers de la ville et nous n'avons pas regretté !

Hier matin les courbatures étaient encore bien présentes malgré le sauna de la veille (oui il y a un sauna au backpack !). Le réveil a quand même sonné à 7:45. Le mauvais temps arrive et nous ne pouvions quitter le sud ouest sans voir un bout d'une autre rando incontournable du pays: la routeburn (nom de la rivière qu'elle longe). Nous avons donc pris notre courage à deux mains et avons pris la route pour Glenorchy. Comme Queenstown, cette dernière est située au bord du lac Wakatipu mais au Nord.
Au risque de me répéter, la route est une nouvelle fois incroyable. Nous ne nous lassons pas des montagnes qui tombent à pic dans un lac au bleu puissant. La lumière n'était malheureusement pas évidente pour une photographe débutante.



Nous comptions faire les 17,5km qui passent par un refuge en altitude: le Routeburn Falls Hut. La pluie nous a fait rebrousser chemin deux km avant le sommet, au moment où le sentier commençait sérieusement à grimper. Nous sommes donc retournées déjeuner au premier refuge après 3 bonnes heures de marche.
La rando longe donc la rivière Routeburn à travers une magnifique forêt. L'eau est cristalline et donne envie de s'y baigner. Après des gorges et plusieurs ponts suspendus, la marche mène à un énorme champ au milieu des montagnes. L'herbe est jaune à cause de la saison mais c'est assez unique comme paysage. C'est là que nous avons pique-niqué.










Cette balade nous a confirmé que la Nouvelle-Zélande fait définitivement partie des pays qu'il faut visiter à différentes saisons. L'automne est incroyable. Il faudra revenir voir les couleurs du printemps et pourquoi pas celles de l'hiver quand la neige recouvre complètement les montagnes et quand les stations de ski ouvrent leurs portes..

Plein de bisous. 

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