vendredi 24 avril 2015

Au paradis - Ile des Pins - Nouvelle Calédonie.



Je suis officiellement arrivée au paradis. Enfin "l'île la plus proche du Paradis". Un auteur japonais a surnommé ainsi l'île des Pins et je comprends pourquoi. C'est juste paradisiaque !


Nous n'avions rien organisé comme d'habitude et c'est en jetant rapidement un coup d'œil sur internet à minuit la veille de notre départ pour la Nouvelle Calédonie, que nous nous rendons compte qu'il ne va pas être aussi simple qu'en Asie, de tout faire à la dernière minute. Et pourtant depuis notre arrivée tout se passe sans encombre.
Nous sommes arrivées à Nouméa en fin de matinée lundi. Des amis, rencontrés il y a deux ans en Australie, viennent de passer trois semaines en Nouvelle Calédonie et nous ont conseillé de privilégier les îles, vu que nous n'avons que 14 jours sur place.
En sortant de l'avion, nous demandons donc au guichet s'il est possible d'avoir un vol pour l'île des pins. On nous annonce que les vols domestiques partent de l'aérodrome. Une navette permet de s'y rendre en une heure. Ce qui est largement suffisant pour prendre le prochain vol pour l'île des Pins. L'employé de l'agence de transport vérifie même pour nous s'il reste des places dans l'avion. A l'aérodrome, nous prenons nos billets dans la file des vols de dernière minute et l'on nous apprend qu'un préavis de grève est annoncé pour la fin de la semaine. Tiens c'est marrant ça. On est définitivement de retour en France ;-)
Ce n'est pas grave on prendra le bateau pour le retour. Cela nous force juste à rester jusqu'à dimanche car il n'y a que deux bateaux par semaine. L'autre est le mercredi. Trop court deux jours au paradis, nous y passerons donc la semaine.
Le vol est magnifique. Ce que l'on aperçoit du hublot est magique: des atolls (les opticiens !) de rêve, des plages de sable blanc, une eau turquoise, bref tous les ingrédients sont là, avec en plus ces fameux pins. Ils ajoutent un certain vert aux paysages déjà bien verdoyants. Mais c'est surtout leurs formes qui magnifient le paysage. Ces silhouettes tortueuses s'élèvent fièrement vers le ciel au milieu des cocotiers et des palétuviers. Incroyable !

A l'arrivée, la dame de l'accueil à l'aérodrome contacte pour nous le camping Koueney situé au sud de l'île. Loulou, le propriétaire, et sa fille passent nous chercher à l'aéroport. Ils sont adorables.
Ici les gens vivent en tribus. Il y en a 8 juste sur l'île des pins dont la population ne dépasse pas les 2000 âmes. La Nouvelle Calédonie en compte une centaine. Chaque tribu a son chef et sa hiérarchie. De nombreuses coutumes perdurent alors attention aux faux pas... Par exemple, toutes les routes ne sont pas autorisées aux touristes. Certains villages ne sont accessibles qu'après avoir demandé l'autorisation à un haut placé de la tribu et après avoir "fait la coutume". Cela consiste en une petite cérémonie durant laquelle tu dois te présenter et expliquer les raisons de ta visite. Tu dois ensuite remettre un cadeau à la tribu. La personne qui te reçoit te fait ensuite un petit discours et te donne ou non l'autorisation de visiter son village.

Nous nous sommes donc installées dans le camping de Loulou et Hélène. Ils appartiennent à la tribu Comagna, la plus grande de l'île. Elle est composée de 600 personnes. Chacun vit sur ses terres avec sa famille. Loulou et Hélène, vivent ici avec leurs enfants, leurs gendres et leurs petits enfants.
Nous y installons notre tente un peu à l'abri du vent (ça souffle pas mal en ce moment), mais avec une vue directe sur la mer. L'île aventure et l'îlot brosse nous font face et le Pacifique se perd à l'horizon. On va être bien!
Notre premier coucher de soleil nous le confirme. Avisez par vous même.


Il est tard. Nous n'avons rien à manger et tout est fermé. Nous aurons donc le plaisir de goûter à la cuisine des filles d'Hélène. Un poisson accompagné d'une sauce à base de coco, du riz et une salade de papayes feront le plaisir de nos papilles. Les papayes ramassées vertes sont mangées râpées en salade. Cela ressemble à la carotte. Elles prennent leur goût sucré en mûrissant et sont alors consommées comme un fruit.

Le lendemain pour partons gérer nos billets de bateau dans le village principal : Vao. Pour nous y rendre, rien de plus simple, il suffit de lever le pouce. Ici tout le monde fait du stop et c'est bien pratique. Après seulement 5 minutes de marche, nous nous retrouvons en voiture avec Claudine et Eloise. Elles nous conseillent d'aller visiter la baie Saint Joseph en pirogue. Il nous suffit de trouver Marius qui nous y emmènera.
Les billets en poche et après un petit casse croûte dans un snack au doux nom de "Kohu", nous prenons donc la direction de la baie. Nous apprendrons que Marius n'est pas là mais un vieux monsieur un peu bourru accepte de nous emmener.

Les deux heures qui suivront seront mémorables. Nous voici sur une pirogue à voile, dont voici la photo, au milieu d'une eau translucide et turquoise à l'intérieur d'une baie entourée de pins.



Nous atteignons ensuite la baie d'Upi dont la spécificité consiste en des roches posées au milieu de l'eau dont l'érosion a creusé la base, laissant l'impression qu'elles volent. Une Baie d'Halong miniature version Pacifique. Wahou. On en reste sans voix.







De retour à terre, nous reprenons la marche en direction du camping. Après avoir retraversé Vao, nous atteignons un superbe point de vue sur le sud de l'île. 


Nous décidons alors de refaire un coup de pouce. En deux minutes, nous sommes à l'arrière d'un berlingot où nous retrouvons deux autres auto-stoppeurs. Ils vivent à Nouméa et sont en mission sur l'île. Nos conducteurs nous déposerons dans la baie de Kuto où nous passerons la fin d'après midi jusqu'au coucher de soleil.


Le soir, premier repas depuis longtemps que nous cuisinons nous mêmes. Nous ferons avec ce que l'on a bien pu trouver à la petite épicerie du coin. Il faut savoir qu'ici la plupart des aliments sont auto produits et s'échangent souvent entre tribus. Les épiceries servent surtout pour les condiments, les féculents, les produits laitiers et les produits ménagers. Il nous est donc impossible de trouver des fruits et des légumes frais! Ce sera donc ratatouille en boîte et œuf pour le dîner. Ce que nous ne savions pas, c'est que quelques heures plus tard, nous aurons droit à des brochettes et de la salade de papayes. Et oui, c'est la fête au camping pour le pot de départ de collègues d'Hélène. Elle travaille le matin pour l'hôtel d'à côté. La fête se terminera au petit matin (à 10h!). Leur musique des îles nous aura bercées toute la nuit...

Le lendemain, nous avons loué des vélos afin de faire le tour de l'île, soit une bonne quarantaine de km et pas qu'à plat...

Nous commençons par la côte Ouest avec l'ancien bagne, 

la baie de la corbeille,


puis nous visiterons la grotte de la troisième. Au fond de la grotte se trouve un lac tellement transparent que de nombreux visiteurs ont dû se retrouver les pieds mouillés. C'était limite pour mes pieds. 

Nous rejoindrons ensuite la baie de Ouaméo où nous piquerons une petite tête. Nous repérons l'unique club de plongée de l'île.

De là, nous entamons la traversée d'Ouest en Est. C'est là que ça grimpe car de petites montagnes recouvertes de pins se trouvent au cœur de l'île. Mon vélo déraille deux fois. Je ne peux plus vraiment me servir des vitesses. Challenge accepted ! On ne va tout de même pas s'arrêter pour si peu. Nous passons l'aérodrome, par lequel nous sommes arrivées, puis nous redescendons vers la Baie d'Oro. La pente est assez raide et sinueuse, nous ne pouvons nous empêcher de penser au retour car il faudra emprunter cette même portion de route dans l'autre sens...
Après une petite pause déjeuner, nous prenons la direction d'un des bijoux de l'île des Pins: la piscine naturelle. Pour s'y rendre, on peut longer la baie jusqu'à un bras de mer appelé la rivière de sable. Il faut le parcourir à pied. Le niveau d'eau est suffisamment bas pour le faire. L'eau est transparente et le sable farineux. C'est magnifique. 






Mais le summum est effectivement la piscine. Car d'un coup, un espace beaucoup plus large se dégage au milieu des pins et laisse place à un magnifique point d'eau, couleur piscine, peuplé de nombreux poissons tropicaux. On se croirait dans un aquarium. 


Évidemment, on a fait nos blondes et laissé nos masques dans la tente. Heureusement, un gentil monsieur nous a proposé le sien. Nous passons alors un petit moment avec nos amis poissons clowns, sergents, perroquets, rascasses, papillons, oursins, anguilles, et leurs promettons de revenir avec notre propre matériel à marée basse qui est apparemment le moment le plus propice au snorkeling dans cette zone.

Pour le retour, nous faisons la route avec la petite famille qui nous a prêté le masque et rentrons par l'autre bras de mer. Une partie de la balade traverse la forêt de pins.

Nous passons ensuite voir le camping situé dans la baie. Il est très bien placé sur une plage magnifique. Il est aussi sacrément isolé. Nous y rencontrons les seuls clients du moment, un couple de français et échangeons qq bons plans sur la nouvelle Zélande où ils viennent de passer plusieurs mois.
Il est 17h. Le soleil ne va pas tarder à se coucher et il nous reste une sacrée trotte à parcourir à vélo, en commençant par une sacrée côte. Coup de bol, un pick-up passe au moment où nous récupérons nos vélos. Nous demandons au chauffeur s'il peut nous monter jusqu'à l'embranchement avec la route principale, soit 5km plus loin. Il accepte sans problème. 
On vient de gagner au moins 40minutes. Nous réaliserons les 15km suivant à fond la caisse. Heureusement car il faisait nuit noire quand nous avons atteint le camping. Nous aurons fait une belle balade et traversé des paysages de fou !!


Jeudi, journée glande. Il y a beaucoup de vent. Nous restons au camping pour lire et nous reposer. Le soir Loulou nous invitera à dîner. Nous goûterons à une délicieuse soupe aux escargots. Ils viennent d'ici et vivent dans la forêt. La soupe était également composée de pommes de terre et d'ignames, un tubercule qui pousse ici. Un vrai régal !

Le lendemain c'est le rêve absolu. Enfin un des, puisqu'ils y en aura d'autres... Nous partons plonger en Nouvelle Calédonie. L'unique club de plongée nous emmène au nord de l'île des Pins, sur les magnifiques récifs que nous avons survolés en arrivant par avion.
Nous partons d'abord sur le site Kasmira, nommé ainsi car on peut y voir d'énormes bancs de poissons du même nom.




C'est également ici que l'on croise les très rares requins léopards. Seuls quatre sites au monde permettent de les apercevoir. Nous avons eu la chance d'en voir 3. Majestueux ! Ils sont d'une élégance incroyable quand ils nagent.

C'est également un festival de couleurs. Les coraux sont magnifiques. Du rose, du rouge, du jaune, du bleu. Un véritable arc-en-ciel!

La deuxième plongée se fait dans la passe de Gié. Nous zigzaguons entre les récifs coralliens aux formes incroyables. Des gorgones géantes ont poussé un peu partout.
Nous croiserons le chemin de bébés requins gris, puis des bancs de barracudas jouant avec le courant. Notre guide nous a également trouvé un hippocampe pygmée qui ne mesurait même pas un centimètre. Je rêvais d'en voir en liberté. Merveilleuse espèce !



Le retour en bateau est époustouflant de beauté ! Des îles au milieu de l'eau turquoise nous entourent.


De retour de la plongée, encore des bulles plein les yeux, nous décidons de rester sur la plage où se trouve le club de plongée. Nous y passerons qq heures avant de rentrer en stop jusqu'à la baie de Kuto pour le coucher de soleil.





Samedi nous voulions retourner à la piscine naturelle, avec notre masque cette fois-ci. Nous partons donc à pied. La première voiture qui passe nous prend en stop. Un papa avec ses enfants. Il nous dépose à Vao, 5km plus loin. Après un peu de marche, nous trouvons une dame qui accepte de nous prendre à l'arrière de son pick-up et de nous emmener à l'embranchement situé à 10 km. Je joue avec sa petite puce à travers la vitre. Au moment où la maman nous dépose, je vois que la voiture qui était derrière nous tourne dans la bonne direction. Nous sautons du coup sur l'occasion. Et ça marche. Nous voici à destination soit à 20 km de chez nous en une demi-heure. Pas mal !
Nous arrivons parmi les premiers touristes à la piscine. A marée basse c'est encore plus beau. Nous enfilons donc nos masques et tubas et nous partons découvrir les fonds marins. Il y a des poissons partout et des bénitiers dans tous les sens, cela fait comme des dizaines de bouches aux lèvres colorées qui nous sourient.










Une fois que la horde de touristes est arrivée nous nous posons un moment pour lire, puis nous partons pour une petite rando qui nous mènera à la baie d'Upi que nous avions visitée qq jours plus tôt en pirogue. Nous traversons la jungle, la forêt de pins et de cocotiers. De nombreux crabes partent se cacher à notre passage. Ils portent le nom de l'arbre sous lequel ils vivent. Il y a dc des crabes de palétuviers et des crabes de cocotiers. Ce dernier a une pince assez puissante pour casser la noix de coco dont il se nourrit. Apparemment sa chair en prend alors le goût. Peut-être aurons-nous la chance d'y goûter.
Une demi-heure plus tard, la baie apparaît avec ses roches si particulières qui se dressent fièrement au dessus de l'eau. C'est toujours aussi beau !


De retour à Oro, nous dégustons une petite noix de coco fraîche puis nous prenons une délicieuse brochette de poulet au snack du coin. On sent que les produits sont frais. La viande ne passe pas par la case supermarché. Le poulet est tué juste avant d'être mangé.

Nous reprenons la route. Elle n'est pas très fréquentée. Nous marchons un petit moment avant de trouver qq'un pour nous rapprocher. Un monsieur propose de nous emmener à Vao. Nous en rencontrons du monde grâce au stop ! Cela nous permet d'avoir des bribes d'histoire, des morceaux de vie. C'est chouette.
Une autre petite marche et une dernière voiture se proposera pour nous ramener. C'est un collègue d'Hélène qui part au boulot. Il nous dépose devant le camping. Changement de chaussures pour Céline, nous partons ensuite pour l'ascension du pic Nga ! Attention nous sommes loin de l'exploit car il culmine à 265 m... Il nous faudra à peine 40min pour atteindre le sommet. Nous resterons un moment à parcourir toute les crêtes afin de voir l'île à 360 degrés. C'est magnifique. Des étendues de pins recouvrent l'île, se mélangent parfois aux cocotiers et aux palétuviers, pour arriver jusqu'à la mer. Nous apercevons chacune des baies que nous avons visitées pendant la semaine. La vue vaut vraiment le détour.









Nous redescendons et décidons que nous avons bien mérité un apéro. Nous rejoignons donc le bar de l'hôtel où travaille Hélène. Un des rares endroits où la vente d'alcool est autorisée. Il faut savoir que l'alcool est interdit à la vente sur l'île depuis que des femmes se sont plaintes des abus de leurs maris au grand chef. Seuls deux hôtels ont la permission. Pour faire la fête, et il y en a souvent, les locaux doivent se fournir à Nouméa ou au marché noir pour deux fois plus cher.
Franck, le barman rencontré durant la soirée au camping, s'occupe bien de nous. Après un magnifique coucher de soleil au rosé, il nous fait déguster un rhum arrangé comme ils savent si bien les faire sous les tropiques. 

La soirée se terminera tard en compagnie de Julie, l'infirmière en stage sur l'île qui loge chez Hélène et Loulou, et une amie à elle. 

De retour au camping, toute la famille était déjà couchée. Il nous faudra rallumer un feu pour nous faire à manger. Ce sera les pâtes les plus longues à préparer de notre vie ;-)


Pour notre dernier jour sur l'île des pins, nous nous sommes offert une journée de bateau. Kevin, un des fils de Loulou et Hélène, sera notre pilote. Nous partons de la très jolie baie de Kanumera. Nous longeons un peu la côte puis l'île Wamo. Nous prenons ensuite un peu le large. C'est là que se trouvent les atolls du sud et c'est juste indescriptiblement beau. Un banc de sable plus blanc que blanc, une eau transparente tout autour qui devient turquoise puis d'un bleu un peu plus intense en s'éloignant. Un peu de végétation a poussé sur une petite partie de l'atoll histoire d'ajouter la petite touche de vert qui va bien. Éblouissant ! Nous sommes les premières. Seules sur un atoll au milieu du Pacifique. Cela nous donne envie de faire les folles !









Nous reprenons le bateau en direction de l'îlot Brosse où nous passerons le déjeuner. Il y a des récifs coralliens de partout c'est magnifique. Nous croiserons deux tortues et une raie. Kevin sautera même à l'eau pour remonter une des tortues à la surface. Apparemment elle a l'habitude. Il l'appelle la star.


Nous sommes de nouveau seuls sur l'Ilot Brosse. Parfait spot pour déjeuner.
Ici une grosse forêt de pins forme comme le bout d'une brosse à cheveux. Une masse rocheuse fine et longue en fait le manche.

Kevin nous prépare un délicieux poisson: du saumoné. Nous le dégustons face à l'une des plus belles vues du monde.

Un petit tour sur l'île pour le plaisir des yeux et il est temps de rentrer.




Kevin nous dépose directement sur la plage du camping et nous plions bagages. Pout rentrer sur Nouméa, nous prenons cette fois  le Betico 2: énorme catamaran qui peut accueillir 350 passagers. Il est le seul bateau à desservir l'île des pins et les îles de la Loyauté où nous partons le lendemain. Malheureusement, nous sommes obligées de repasser par Nouméa. La traversée est courte: 2:30. J'ai un petit pincement au cœur au moment de quitter ce véritable petit coin de paradis.



J'ai juste adoré ! Cette île est le coin de terre le plus préservé que j'ai vu de toute ma vie. Il n'y a pas une habitation qui dépasse des arbres. Les gens vivent de la nature et la respectent du coup énormément. Ils ont certes la chance d'avoir une nature est très abondante. Mais ils en prennent bien soin.
Ici tu ne demandes pas à qq'un ce qu'il fait dans la vie. Personne n'a vraiment de métier. Les gens vivent pour leurs tribus et leurs familles. Ils cultivent leurs terres. Ils pêchent au harpon pour le poisson et les langoustes. Ils chassent la roussette (énorme chauve souris) au fusil. Ils élèvent des poules et des cochons. Il ne semble pas y avoir de stress. Le rythme est à la cool. Entre midi et deux l'ile semble vide. C'est l'heure de la sieste. Mauvaise heure pour faire du stop du coup...
Et ils n'en veulent pas plus. Il est impossible aux grandes chaines hôtelières de s'installer. Aucune tribu ne leur vendrait sa terre.

Certaines coutumes sont assez surprenantes. Les adoptions coutumières  par exemple. Les filles mères ne peuvent pas prendre leur enfant avec elles si elles se trouvent un mari et partent s'installer dans la tribu de ce dernier. En gros les enfants appartiennent à la tribu et pas à leur famille.
Il arrive également qu'un oncle n'ayant eu que des filles demande à son neveu de lui donner un fils. Ou si un couple n'arrive pas à avoir d'enfant, un membre de leur famille pourra leur faire don d'un des leurs. L'enfant n'apprendra qui sont ses parents biologiques qu'à sa majorité.

Je ne m'attendais pas du tout à rencontrer un mode de vie aussi ancestral sur un territoire français. Et ces paysages paradisiaques resteront dans ma mémoire pour toujours. 

Je ne vous ai raconté que la première semaine car les connections internet se font rares. La deuxième partie du séjour suivra bientôt, c'est promis. 

Plein de bisous. 

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